lunedì 6 dicembre 2010

L'église de Sainte Catherine d'Alexandrie

L’église de Sainte Catherine d’Alexandrie appartient au Monastère de clôture des sœurs dominicaines. L’ordre des dominicains, avec l’ordre des Jésuites et celui des Augustins, était chargé de renouveler spirituellement l’Eglise contre toute forme de corruption et d’hérésie et de diffuser les nouvelles règles établies par le Concile de Trente (1545-1563) à la suite duquel le vœu de clôture était imposé aux sœurs dominicaines; pendant ce temps le Cardinal Borromée rédigeait les « Istructiones fabricae » selon lesquelles il fallait bâtir de nouvelles églises et de nouveaux monastères.

Sainte Catherine, église d’un monastère de clôture, a été réédifiée entre 1566 et 1596. Pendant longtemps le projet a été attribué à l’architecte Giorgio di Faccio, mais des études plus récentes ont montré qu’il faut attribuer l’œuvre à l’architecte florentin Francesco Camilliani et au constructeur milanais Antonio Muttone.

L’extérieur

L’église a deux entrées: la principale donnant sur Place Bellini, la secondaire sur Place Pretoria. Les deux entrées sont précédées par un grand escalier.

Selon le goût de la fin de la Renaissance, la façade principale est subdivisée en deux ordres horizontaux par une corniche qui sert symboliquement d’entablement, et verticalement par des piliers saillants qui se terminent par d’élégants chapiteaux corinthiens. Le portail propose le style classique de Gagini; en haut il y a la statue en stuc de Sainte Catherine.

L’intérieur

L’intérieur correspond au style de l’architecte Vignola, qui, travaillant surtout à Rome, suit les règles du classicisme et les exigences de la contre-réforme catholique (le Concile de Trente venait de se terminer). Dans un style semblable ont été réalisés l’église de Sainte Catherine à Formiello (Naples), l’église du Jésus (Rome), la façade de l’église de Saint Georges des Génois (Palerme) et l’Abbaye de Saint Martin des Escaliers (près de Palerme).

L’intérieur se caractérise par une seule et vaste nef, pas très longue, et par un transept sur lequel s’insère la coupole. Sur chaque côté de la nef s’ouvrent trois chapelles.

La nef

A l’entrée se trouve le vestibule, agrandi en 1683, au dessus duquel il y a une tribune soutenue par deux colonnes torses ; elle servait à séparer l’entrée de la salle et devait être placée face à l’autel. Les fresques de la voûte, réalisés par A. D’Anna e F.Sozzi , représentent la rencontre entre Sainte Catherine, la Sainte Vierge et Jésus Christ ; sur les coins de la voûte il y a les vertus allégoriques.

La décoration de la salle est caractérisée par des mélanges de marbres polychromes qui furent appliqués aux parois entre la seconde moitié du XVII siècle et la première moitié du XVIII siècle. Le style simple et rigoureux de la fin de la Renaissance se transforma en un baroque chargé de symboles religieux ; les figures de la Renaissance ne disparaissent pas mais s’intégrant parfaitement dans la décoration de l’église. Selon le Cardinal Borromée, l’art, devait servir à raconter au monde entier les livres sacrés et expliquer l’importance de la foi.

Parmi les riches sujets des bas-reliefs en marbre des piliers il y a aussi les armes des deux familles (Bruno e Amato) qui ont financé la décoration des chapelles et qui comptaient des proches parmi les religieuses dominicaines du monastère. On remarque aussi le symbole de l’Ordre des dominicains: le chien tenant un cierge ou un bâton dans la bouche.

Sur la voûte le Triomphe de Sainte Catherine et la Gloire des Dominicaines, fresque de Filippo Randazzo, avec les stucs de Procopio Serpotta. En haut, sur les deux côtés de la nef, il y a des médaillons en stuc représentant la vie de Sainte Catherine. Sur la partie inférieure des piliers qui indiquent les chapelles, il y a la représentation symbolique de sujets bibliques et du répertoire marial.

Coupole et transept

La coupole a été bâtie seulement dans la seconde moitié du XVIIIème siècle d’après le projet de Francesco Ferrigno.

Le fresque de Vito d’Anna représente le Triomphe de l’Ordre des Dominicains. Aux 4 coins de la voûte il y a les allégories des continents.

Sur le côté droit du transept il y a l’autel consacré à Sainte Catherine d’Alexandrie, une véritable machine scénique baroque, pleine de symboles, entièrement décoré par un mélange polychrome de marbres réalisé d’après un projet d’Andrea Palma.

Au milieu la statue de Sainte Catherine d’Antonello Gagini (1534). A droite, la statue allégorique de la Force et à gauche la Prudence; en haut la Gloire de Dieu Père et les anges musiciens et un médaillon en haut-relief de G.B. Ragusa (1711-13).

Contre les quatre piliers qui soutiennent la coupole, les statues de Ragusa représentant les plus importants saints dominicains: Saint Dominique, Saint Pierre martyr , Saint Thomas et Saint Vincent Ferrer.

Presbyterium

Derrière le presbyterium il y a l’église intérieure dans laquelle les religieuse, inaperçues, prient ou assistent à l’office à travers de grandes fenêtres qui donnaient sur l’autel principal.

Toute église dépendant d’un monastère avait une église intérieure plus simple qui donnait, à travers le presbyterium sur l’église intérieure, selon les règles de la contre-réforme. Le faste et la grandeur de l’église extérieure devaient montrer la puissance de la papauté et pour Sainte Catherine en particulier l’origine noble des religieuses et le fait que l’église, placée au centre de la ville, devait être à la hauteur des lieux.

La balustrade du maître-autel a été dessinée par Giacomo Amato ainsi que le dallage. Derrière l’autel en pierres dures et agates grises et vertes il y a le tombeau de la mère abbesse Maria del Carretto(1598), qui commença les travaux de rénovation. Le fresque de la voûte est des frères Filocamo et représente l’âme qui va au paradis.

Au dessous du maître-autel la crypte : le cimetière privé du monastère.

Chapelles côté droit – Armes de la famille Bruno

1ère Chapelle - des Sept douleurs

2ème Chapelle – du Crucifix

3ème Chapelle - du « Carmine »

Chapelles côté gauche–Armes de la famille Amato

1ère Chapelle - de l'Immaculée Conception

2ème Chapelle - du Rosaire; à droite, Pie V bénit Andrea Doria

3ème Chapelle – de Saint Dominique; à gauche le bûcher des livres interdits; au milieu les massacre des Albigeois; la Vierge du Rosaire à droite.

sabato 4 dicembre 2010

La chiesa di Santa Caterina d'Alessandria a Palermo

CHIESA DI SANTA CATERINA D’ALESSANDRIA

La chiesa di Santa Caterina d’Alessandria appartiene al Monastero di clausura delle suore domenicane.

L’Ordine domenicano, insieme con l’Ordine dei Gesuiti e quello degli Agostiniani, aveva il compito di rinnovare spiritualmente la Chiesa contro ogni forma di corruzione ed eresia, ma anche quello di diffonderne le nuove regole, stabilite dal Concilio di Trento(1545-1563); in seguito ad esso, si stabiliva la clausura per le monache domenicane e il Cardinale Borromeo scriveva le “Istructiones fabricae” secondo le quali bisognava costruire le nuove chiese e i monasteri.

Santa Caterina, chiesa ormai di un Monastero di clausura, viene ricostruita tra il 1566 e il 1596. Il progetto architettonico per molto tempo è stato attribuito all’architetto Giorgio di Faccio, ma studi più recenti hanno dimostrato che probabili architetti e costruttori siano stati Francesco Camilliani – fiorentino – e Antonio Muttone – milanese -.

L’esterno

Presenta due ingressi: uno, principale su Piazza Bellini, un altro secondario su Piazza Pretoria.

Entrambi sono preceduti da uno scalone.

Secondo il gusto tardo-rinascimentale, la facciata principale è suddivisa in due ordini orizzontali da un pilastro che svolge la funzione simbolica di trabeazione e verticalmente da pilastri a parete che terminano con eleganti capitelli corinzi. Il portale ripropone lo stile classico dei Gagini, in alto vi è la statua in stucco di Santa Caterina.

Interno

Risponde al gusto del Vignola, l’architetto modenese che lavora soprattutto, a Roma, rispettando lo stile e le regole dettati dal classicismo e le esigenze della Controriforma cattolica (il Concilio di Trento era appena terminato). Infatti, Santa Caterina a Formiello, (Napoli), la Chiesa del Gesù (Roma), San Giorgio dei Genovesi (in particolare la facciata) e l’Abbazia di San Martino delle Scale (Palermo), sono tutte chiese e monasteri fortemente simili a Santa Caterina D’Alessandria.

Caratteristica principale dell’interno: navata unica, ampia, non molto lunga con transetto sul quale si inserisce la cupola. Lungo la navata si aprono tre cappelle per lato.

All’ingresso si trova un vestibolo,ampliato nel 1683, con sopra una tribuna o coro,sorretta da due colonne tortili; aveva la funzione di separare l’ingresso dall’aula vera e propria e doveva essere frontale all’altare. Gli affreschi della volta sono di Alessandro D’Anna e F. Sozzi, rappresentano al centro l’incontro di Santa Caterina, la Madonna e il Cristo, nelle vele le Virtù allegoriche.

La decorazione in marmi mischi e tramischi venne applicata in un secondo tempo, tra la seconda metà del ‘600 e la prima metà del ‘700, trasformando lo stile del tardo-cinquecentesco, semplice e rigoroso, nel barocco, carico di simboli religiosi, ma dove le figurazioni rinascimentali non sono scomparse, anzi si sono ben amalgamate a tutto il resto. L’arte, secondo le Istructiones del Cardinale Borromeo, deve essere il mezzo per raccontare al popolo i libri sacri e spiegare l’importanza della fede.

Nei marmi sono, inoltre, rappresentati gli stemmi delle due uniche famiglie di cui abbiamo notizia, che hanno sponsorizzato la decorazione delle cappelle e che avevano figlie e nipoti tra le monache domenicane. E’ presenti anche il simbolo dell’Ordine domenicano: il cane con il cero o il bastone.

Sulla volta, il Trionfo di Santa Caterina e la Gloria delle domenicane, affresco di Filippo Randazzo, con gli stucchi di Procopio Serpotta. In alto sui lati, della navata medaglioni in stucco con la storia di Santa Caterina. Nella parte bassa dei pilastri che indicano le cappelle, la rappresentazione simbolica dei temi biblici e del repertorio mariano.

Cupola e Transetto

La cupola è stata costruita soltanto nella seconda metà del ‘700 su progetto di Francesco Ferrigno.

L’affresco è di Vito D’Anna e rappresenta il Trionfo dell’Ordine Domenicano. Nelle vele, agli angoli le allegorie dei 4 Continenti.

Sul lato destro del Transetto, il grande altare di Caterina D’Alessandria. Una vera e propria macchina scenica barocca, piena di simboli,tutto decorato a marmi mischi e tramischi; è stato progettato da Andrea Palma. Al centro la statua di Santa Caterina,opera di Antonello Gagini(1534).
Ai lati la statua allegorica della Forza (a destra) e della Prudenza (a sinistra); in alto la Gloria di Dio Padre e gli angeli Musicanti, un medaglione in altorilievo. Autore G.B.Ragusa (1711-1713). Sui 4 pilastri che reggono la cupola, le 4 statue, anch’esse del Ragusa, che rappresentano i 4 Santi Domenicani principali: San Domenico, San Pietro martire, San Tommaso e San Vincenzo Ferrer (spagnolo insegnante di filosofia, detto l’angelo dell’Apocalisse per le sue prediche infuocate contro la corruzione e il vizio).

Presbiterio

Dietro di esso vi è la Chiesa interna o grande Coro, dove le monache andavano a pregare, non viste, e potevano assistere alle funzioni della Chiesa esterna attraverso le grandi finestre che si affacciano proprio sull’altare. Tutte le chiese annesse ai monasteri avevano la chiesa interna molto più semplice e confinante, attraverso il presbiterio, con la chiesa esterna, secondo le regole della Controriforma. Il fasto e la grandezza della chiesa esterna dovevano significare la potenza del Papato e nel caso di Santa Caterina, altri due elementi in più: la nobiltà delle monache e il fatto che la chiesa, al centro della città, doveva essere all’altezza del luogo.

La balaustra è stata disegnata da Giacomo Amato e pare anche il pavimento. Dietro l’altare in pietre dure e gate grigie e verdi la sepoltura della madre Badessa Maria del Carretto(1598), colei che diede inizio ai lavori di rinnovamento. L’affresco della volta è dei fratelli Filocamo,e rappresenta L’Anima che va in Paradiso.

Cappelle lato destro – stemma famiglia Bruno

1a Cappella - dei sette dolori

2a Cappella – del Crocifisso

3a Cappella - del Carmine

Cappelle lato sinistro – stemma famiglia Amato

1a Cappella - della Concezione

2a Cappella - del Rosario; a destra, Pio V benedice Andrea Doria

3a Cappella – di San Domenico; a sinistra, il rogo dei libri proibiti; al centro massacro degli Albigesi; Madonna del Rosario a destra.

Sotto l’altare la cripta : il cimitero privato del monastero.