Cosa significa "assassunato", in siciliano? In realtà è un francesismo perchè viene dal verbo "assaisonner" che significa "Accommoder un mets de façon à en relever le goût à l'aide de condiments (sel, poivre, vinaigre, moutarde, etc.)" definizione questa tratta dal dizionario Larousse col significato di aggiustare una pietanza in modo da esaltarne il gusto con l'aiuto di condimenti (sale, pepe, aceto, mostarda). L'etimologia ci porta a "saison" cioè stagione, quindi aggiustare secondo i condimenti di "stagione". In siciliano però "assassunare" ha un significato più restrittivo. Significherebbe: saltare in padella con olio e aglio schiacciato (cosa che personalmente faccio spesso). Si possono trovare quindi sparacelli, fasulina, vruocculi, giri assassunati. Per la gioia dei nostri palati.
mercoledì 14 aprile 2010
domenica 11 aprile 2010
L’ORATOIRE DE SAINT MERCURE
L'histoire
L’oratoire de Saint Mercure se trouve dans le vieux quartier «Albergheria», là où s’écoulait le torrent «Kemonia».
Par le nom de St. Mercure à l'origine étaient désignés deux oratoires distincts dont l’entrée se trouvait dans la court actuelle de «San Giovanni degli Eremiti» (Saint Jean des Ermites).
Le premier oratoire remonte à l’an 1572, était dédié à la «Vierge du Désert» et avait été concédée par le Sénat Palermitain à un groupe de nobles qui y constituèrent la compagnie dédiée à la «Vierge du Désert» ou «de la Consolation».
Les confrères portaient un habit «turquin» (bleu foncé) et se proposaient d’assurer la «bonne mort» aux malades du Grand Hôpital du Palais Sclafani.
Au dessous de l’oratoire actuel se trouvait l’autre oratoire qui correspondait à la vieille grotte de St. Mercure, creusée par le torrent Kemonia, dans laquelle se trouvait aussi un puits d’eau à laquelle étaient attribuées des propriétés miraculeuses qui permettraient de guérir les malades. De cette légende avait été tirée la fonction de la Compagnie, c’est-à-dire le soin des malades.
Itinéraire d’art
La façade simple, déjà rénovée et reconstruite, fut réalisée en 1719 et, de nos jours, est occupée dans la partie supérieure par des maisons particulières.
Depuis l’antioratoire, qui garde encore son carrelage en faïence, on peut remarquer une très belle décoration qui contourne les deux petits portails donnant accès à la salle et qui encadre sur la voûte la fresque du dix-huitième siècle du Christ qui rend visite à St. Mercure en prison. Au dessus de chaque portail il y a deux «putti» montrant un bouclier sur lequel apparaît une sorte de petit dragon surmonté de la couronne de la Vierge de la Consolation. Il y a aussi des images anthropomorphes qui représentent Bacchus ayant sur la tête une couronne de lierre; on comprend par les détails que ces figures ne sont pas des simples citations du monde classique mais plutôt des réélaborations de thèmes baroques chers à Serpotta. La décoration de la salle est couverte d’une voûte qui était recouverte d’une fresque qui s’est récemment écroulée et a été en partie reconstitué sur un support en bois.
Les décors de la salle, dont le plan à été réalisé par l’architecte Paolo Amato, sont en stuc, concentré autour des fenêtres avec des putti joyeux. Ils présentent une bonne partie du répertoire du maître palermitain Giacomo Serpotta, à savoir la prédominance de putti joufflus et bouclés qui jouent grimpant sur les côtés des fenêtres et la présence de chérubins qui parlent entre eux, le tout animé d’un esprit ludique et joyeux. L’attribution à Serpotta se base sur des considérations d’ordre stylistique et sur la présence, sur une cartouche, de l’an de construction.
Sur les murs latéraux de la salle il y avait des sièges en bois décorés avec des illustrations zoomorphes qui remontaient à la fin du XVIIème siècle; attribués à Giovanni Calandre, ils ont été entièrement cambriolés. La contre-façade, par contre, conserve encore, encastré dans le mur, le siège en bois des Pères supérieurs remontant à la fin du XVIIème siècle tandis que la table en bois, attribuée elle aussi à Giovanni Calandre, a été récemment volée. Dans la partie supérieure on peut trouver une petite loge en bois, limitée par un balcon en fer battu doré, avec l'orgue encastré dans une paroi peinte en trompe-l’œil. Les putti de la contre-façade sont de l'époque qui suit, attribués à Procopio Serpotta.
Sur les murs latéraux de l’abside on aperçoit deux fresques: à gauche, la décapitation de Saint Mercure, à droite S. Mercure tuant le roi des barbares. Sur l'autel était placé le tableau qui représentait l'apparition à S. Mercure de la Vierge avec l'Enfant. Actuellement l’œuvre se trouve au musée diocésain de Palerme.
Un autre élément décoratif fondamental de l'oratoire est le carrelage figuré en faïence, de chromatisme intense, réalisé entre 1714 et 1715.
Les photos qui se réfèrent au texte ci-dessus se trouvent dans le post qui précède celui-ci
L’oratoire de Saint Mercure se trouve dans le vieux quartier «Albergheria», là où s’écoulait le torrent «Kemonia».
Par le nom de St. Mercure à l'origine étaient désignés deux oratoires distincts dont l’entrée se trouvait dans la court actuelle de «San Giovanni degli Eremiti» (Saint Jean des Ermites).
Le premier oratoire remonte à l’an 1572, était dédié à la «Vierge du Désert» et avait été concédée par le Sénat Palermitain à un groupe de nobles qui y constituèrent la compagnie dédiée à la «Vierge du Désert» ou «de la Consolation».
Les confrères portaient un habit «turquin» (bleu foncé) et se proposaient d’assurer la «bonne mort» aux malades du Grand Hôpital du Palais Sclafani.
Au dessous de l’oratoire actuel se trouvait l’autre oratoire qui correspondait à la vieille grotte de St. Mercure, creusée par le torrent Kemonia, dans laquelle se trouvait aussi un puits d’eau à laquelle étaient attribuées des propriétés miraculeuses qui permettraient de guérir les malades. De cette légende avait été tirée la fonction de la Compagnie, c’est-à-dire le soin des malades.
Itinéraire d’art
La façade simple, déjà rénovée et reconstruite, fut réalisée en 1719 et, de nos jours, est occupée dans la partie supérieure par des maisons particulières.
Depuis l’antioratoire, qui garde encore son carrelage en faïence, on peut remarquer une très belle décoration qui contourne les deux petits portails donnant accès à la salle et qui encadre sur la voûte la fresque du dix-huitième siècle du Christ qui rend visite à St. Mercure en prison. Au dessus de chaque portail il y a deux «putti» montrant un bouclier sur lequel apparaît une sorte de petit dragon surmonté de la couronne de la Vierge de la Consolation. Il y a aussi des images anthropomorphes qui représentent Bacchus ayant sur la tête une couronne de lierre; on comprend par les détails que ces figures ne sont pas des simples citations du monde classique mais plutôt des réélaborations de thèmes baroques chers à Serpotta. La décoration de la salle est couverte d’une voûte qui était recouverte d’une fresque qui s’est récemment écroulée et a été en partie reconstitué sur un support en bois.
Les décors de la salle, dont le plan à été réalisé par l’architecte Paolo Amato, sont en stuc, concentré autour des fenêtres avec des putti joyeux. Ils présentent une bonne partie du répertoire du maître palermitain Giacomo Serpotta, à savoir la prédominance de putti joufflus et bouclés qui jouent grimpant sur les côtés des fenêtres et la présence de chérubins qui parlent entre eux, le tout animé d’un esprit ludique et joyeux. L’attribution à Serpotta se base sur des considérations d’ordre stylistique et sur la présence, sur une cartouche, de l’an de construction.
Sur les murs latéraux de la salle il y avait des sièges en bois décorés avec des illustrations zoomorphes qui remontaient à la fin du XVIIème siècle; attribués à Giovanni Calandre, ils ont été entièrement cambriolés. La contre-façade, par contre, conserve encore, encastré dans le mur, le siège en bois des Pères supérieurs remontant à la fin du XVIIème siècle tandis que la table en bois, attribuée elle aussi à Giovanni Calandre, a été récemment volée. Dans la partie supérieure on peut trouver une petite loge en bois, limitée par un balcon en fer battu doré, avec l'orgue encastré dans une paroi peinte en trompe-l’œil. Les putti de la contre-façade sont de l'époque qui suit, attribués à Procopio Serpotta.
Sur les murs latéraux de l’abside on aperçoit deux fresques: à gauche, la décapitation de Saint Mercure, à droite S. Mercure tuant le roi des barbares. Sur l'autel était placé le tableau qui représentait l'apparition à S. Mercure de la Vierge avec l'Enfant. Actuellement l’œuvre se trouve au musée diocésain de Palerme.
Un autre élément décoratif fondamental de l'oratoire est le carrelage figuré en faïence, de chromatisme intense, réalisé entre 1714 et 1715.
Les photos qui se réfèrent au texte ci-dessus se trouvent dans le post qui précède celui-ci
sabato 10 aprile 2010
S.Mercurio
Il primo lavoro che abbiamo affrontato insieme alla collega I.L.P., già nel lontano 2006, fu l'adozione dell'Oratorio di S.Mercurio, posto di fronte l'attuale ingresso della chiesa di S.Giovanni degli Eremiti.
La chiesa sorse nel 1557 ed alcune leggende subito si collegano ad essa.
Innanzitutto perchè far sorgere una chiesa attaccata ad un'altra e dedicarla a S.Mercurio? C'è qualche attinenza tra le due?
Se ci fermiamo solo ai nomi dei due santi sembra proprio di no: S.Giovanni non sembra avere alcun collegamento con S.Mercurio. Ma gli Eremiti? Che ci fanno degli eremiti in una zona della città da sempre molto vicina al centro del potere ? Accanto sorge infatti il palazzo dei Normanni ed il sito, sin dalla fondazione della città, ha sempre accolto il potere cittadino.
In realtà bisogna pensare non tanto a qualche eremita ma ad una storpiatura della parola. Infatti in questo luogo, Gregorio Magno nel IV secolo d.c. aveva edificato un monastero dedicato a S.Ermete successivamente abbattuto da re Ruggero e riedificato per affidarlo ai benedettini. Ma Ermete ci ricorda Ermes il dio greco messaggero degli dei che i latini chiamavano Mercurio. Quindi Ermete e Mercurio erano la stessa persona.
Secondo mistero. Di fronte la chiesa attuale sorgeva un oratorio sotterraneo già in disuso nel 1851.Di esso non vi è più traccia. Se eiste mi piacerebbe visitarlo.
Altro mistero: l'acqua. Pare che sotto la chiesa ci fosse una fonte misteriosa a cui veniva attribuito il potere di guarire dalla malaria. Nessuna certezza quindi nessun commento. L'unica certezza è che la chiesa si trova esattamente nei pressi dell'alveo del fiume Kemonia interrato alla fine del XVI secolo, in una zona, peraltro in cui anfratti e grotte abbondavano.
L'immagine accanto mostra la collocazione attuale della chiesa, posta tra S.Giovanni degli Eremiti e la via Porta di Castro, che era per l'appunto il letto del fiume Kemonia. Di acqua, quindi ce n'era in quantità.
La chiesa poi venne affidata alla Compagnia di S.Maria della Congregazione il cui scopo era quello di portare conforto ai malati del vicino ospedale di Palazzo Sclafani (da qui forse si spiegherebbe la famosa acqua che guarisce dalla malaria).
Si accede alla chiesa dal via dei Benedettini, per mezzo di una traversina cieca in fondo alla quale a destra c'è lil doppio scalone d'ingresso, realizzato nel 1719. Gli interventi sulla chiesa vennero fate in epoche successive, come succede sempre in quanto la Congregazione necessitava di soldi per poter approntare di volta in volta le opere.
Il doppio scalone ed il portale sono entrambi in stile barocco pur senza eccessive esuberanze decorative che si innestano in una facciata tardo rinascimentale semplice con un sovrapporta ad arco spezzato (come mi ha insegnato la mia collega Ida: quindi se sbaglio è colpa sua).
Purtroppo, sopra l''oratorio qualcuno ha pensato di costruire casa e visto che la nostra creatività e pari anche alla nostra sbadataggine, nessuno si è mai curato di avvertire i signori che questo non si poteva fare. L' "insediamento" è stato anche una delle cause del degrado della chiesa (che tra l'altro continua ad essere chiusa, malgrado l'ottimo restauro realizzato agli inizi di questo secolo), a causa anche di perdite di acque bianche e nere (gli abitanti sono tifosi juventini) che hanno continuato ad interessare la struttura.
L'antioratorio è caratterizzato dalla presenza di due ingressi, con putti e figure antropomorfe, accanto ai quali vi sono due belle acquasantiere.
Innanzitutto perchè far sorgere una chiesa attaccata ad un'altra e dedicarla a S.Mercurio? C'è qualche attinenza tra le due?
Se ci fermiamo solo ai nomi dei due santi sembra proprio di no: S.Giovanni non sembra avere alcun collegamento con S.Mercurio. Ma gli Eremiti? Che ci fanno degli eremiti in una zona della città da sempre molto vicina al centro del potere ? Accanto sorge infatti il palazzo dei Normanni ed il sito, sin dalla fondazione della città, ha sempre accolto il potere cittadino.
In realtà bisogna pensare non tanto a qualche eremita ma ad una storpiatura della parola. Infatti in questo luogo, Gregorio Magno nel IV secolo d.c. aveva edificato un monastero dedicato a S.Ermete successivamente abbattuto da re Ruggero e riedificato per affidarlo ai benedettini. Ma Ermete ci ricorda Ermes il dio greco messaggero degli dei che i latini chiamavano Mercurio. Quindi Ermete e Mercurio erano la stessa persona.
Secondo mistero. Di fronte la chiesa attuale sorgeva un oratorio sotterraneo già in disuso nel 1851.Di esso non vi è più traccia. Se eiste mi piacerebbe visitarlo.
Altro mistero: l'acqua. Pare che sotto la chiesa ci fosse una fonte misteriosa a cui veniva attribuito il potere di guarire dalla malaria. Nessuna certezza quindi nessun commento. L'unica certezza è che la chiesa si trova esattamente nei pressi dell'alveo del fiume Kemonia interrato alla fine del XVI secolo, in una zona, peraltro in cui anfratti e grotte abbondavano.
L'immagine accanto mostra la collocazione attuale della chiesa, posta tra S.Giovanni degli Eremiti e la via Porta di Castro, che era per l'appunto il letto del fiume Kemonia. Di acqua, quindi ce n'era in quantità.
La chiesa poi venne affidata alla Compagnia di S.Maria della Congregazione il cui scopo era quello di portare conforto ai malati del vicino ospedale di Palazzo Sclafani (da qui forse si spiegherebbe la famosa acqua che guarisce dalla malaria).
Si accede alla chiesa dal via dei Benedettini, per mezzo di una traversina cieca in fondo alla quale a destra c'è lil doppio scalone d'ingresso, realizzato nel 1719. Gli interventi sulla chiesa vennero fate in epoche successive, come succede sempre in quanto la Congregazione necessitava di soldi per poter approntare di volta in volta le opere.
Il doppio scalone ed il portale sono entrambi in stile barocco pur senza eccessive esuberanze decorative che si innestano in una facciata tardo rinascimentale semplice con un sovrapporta ad arco spezzato (come mi ha insegnato la mia collega Ida: quindi se sbaglio è colpa sua).
Purtroppo, sopra l''oratorio qualcuno ha pensato di costruire casa e visto che la nostra creatività e pari anche alla nostra sbadataggine, nessuno si è mai curato di avvertire i signori che questo non si poteva fare. L' "insediamento" è stato anche una delle cause del degrado della chiesa (che tra l'altro continua ad essere chiusa, malgrado l'ottimo restauro realizzato agli inizi di questo secolo), a causa anche di perdite di acque bianche e nere (gli abitanti sono tifosi juventini) che hanno continuato ad interessare la struttura.
L'antioratorio è caratterizzato dalla presenza di due ingressi, con putti e figure antropomorfe, accanto ai quali vi sono due belle acquasantiere.
La sala, e la struttura in genere,pare siano state disegnate da Paolo Amato, mentre le decorazioni in stucco sono state attribuite da Donald Garstang a Giacomo Serpotta. Si tratterebbe quindi di una delle commesse date al famoso artista (Palermo, 10 marzo 1656 – Palermo, 27 febbraio 1732). La controfacciata sarebbe opera di Procopio ( Palermo 1679 - Palermo 1756) figlio di Giacomo che lavorò accanto al padre nella sua bottega. Lavoro ce ne era tantissimo a Palermo in quell'epoca, visto il numero delle opere attribuite a entrambi, per cui penso proprio che non se la passassero male in famiglia.
L'interno è caratterizzato dalla presenza della decorazione tipicamente serpottiana con finestre (alcune delle quali cieche) sormontate da statue, putti e bassorilievi in stucco.
L'interno è caratterizzato dalla presenza della decorazione tipicamente serpottiana con finestre (alcune delle quali cieche) sormontate da statue, putti e bassorilievi in stucco.
La decorazione è sempre allegra, gioviale e trasmette un senso di leggerezza.
Sulle pareti laterali dell’abside si vedono: a sinistra la decapitazione del santo, a destra S. Mercurio che uccide il re dei barbari. Sull’altare stava la tela che raffigurava l’Apparizione della Vergine col Bambino a S. Mercurio. L’opera è tutt’ora al museo diocesano di Palermo.
Un altro fondamentale elemento ornamentale dell’oratorio è il pavimento figurato in maiolica, di forte cromatismo, realizzato tra il 1714 e il 1715. A questo proposito vi rimando al sito www.sikania.it
Le fonti utilizzate sono il Bellafiore in Palermo guida della città e dintorni, A.Chirco in Palermo la città ritrovata, e un'opera prodotta dalla Regione Siciliana dal titolo "Serpotta Il restauro come ricerca".
Le foto sono personali e si ammonisce sull'uso delle stesse senza la mia autorizzazione.
Se volete lasciare un messaggio in cui emendate, correggete, apportate giudizi personali (anche negativi purchè garbatamente argomentati) fatelo liberamente.
150 anni
Sono passati 150 anni dall'arrivo di Garibaldi a Palermo.
"E allora?" si chiederebbe qualcuno, "che ce ne frega?"
Nulla, rispondo io, una semplice coincidenza.
Il fatto è che ultimamente con la mia collega Ida L.P. abbiamo iniziato a lavorare proprio sul periodo post garibaldino, quello che coincide con l'Unità d'Italia.
"E allora?" si chiederebbe sempre il medesimo personaggio.
Allora il 2010 è forse per molti di noi una data di discrimine. Per me probabilmente coinciderà coll'interrompersi (momentaneo o definitivo, qui sait) del sodalizio con la collega Ida, per motivi non dipendenti dalla nostra volontà. Ho pensato quindi di aprire un blog, questa volta serio, che tributi un minimo di omaggio a questa strampalata signora di quasi 60 anni, che ha contribuito con il suo lavoro a far crescere molti alunni e in buona parte anche lo scrivente. Se non fosse anche per lei sarei ancora più grezzo e rozzo di quello che sono.
Il titolo del blog e il suo URL sono quindi evocativi: il primo mi ricorda il nome della mia collega (ma anche la disponibilità ad avere una mente sempre aperta e ricettiva, rivolta a fare il bene e non il male), mentre il secondo è un invito urlato a questa città a risollevarsi ad alzare la testa, visto che sta toccando dei livelli sempre più bassi.
Studiando la sua storia mi sono accorto che Palermo, come un essere vivente, ha avuto, nel corso della sua esistenza, momenti di gloria e splendore seguiti ad altri di disgrazia e decadenza. Cercando di capire come mai ciò sia potuto accadere, mi sono ritrovato a dover constatare amaramente che ogni volta che la città ha rialzato la testa lo ha fatto spesso grazie alla presenza di qualche personaggio esterno, venuto da fuori a "liberarci" (senza che poi la promessa sia stata però mantenuta). Abbiamo avuto sempre bisogno di qualcuno che ci desse la spinta buona per partire, salvo poi inglobarlo e fagocitarlo nel solito vizio nostrale che è fatto di dubbi, ignoranza, incertezze, diffidenza verso il cambiamento.
Oggi Palermo va sempre più giù, è una città morente, come morente mi appare un pò tutta la civiltà occidentale. Palermo, però, questa decadenza occidentale mi pare la sappia incarnare perfettamente soprattutto nel rifiuto oramai diffuso verso la condivisione di alcuni valori minimi comuni. Palermo, come l'occidente, ha da proporre, oggi, solo valori individuali, personali, riguardanti solo piccoli gruppi di persone. Non siamo mai stati forti in collettività, non è stata mai la nostra materia di studio. Eppure ricordo che dal muratore al professore universitario tutti si credesse in qualcosa di comune, una sorta di sostrato che era condiviso da tutti.
Non voglio essere nostalgico ma mi limito ad osservare come va la vita adesso. Certo bisognerà attrezzarsi, e in questo mi rivolgo ai nostri figli (un quarantenne oggi al mio posto scriverebbe forse "ai miei figli)" se vogliono, sopravvivere con decoro e libertà di azione e pensiero cosa che distingue uno schiavo da una persona libera. Bisognerà tirar fuori le unghia e dare di gomito: da soli però, senza aspettarsi nulla da nessuno. Da soli!
Io però sono abbastanza vissuto per poter desiderare di restare nel mio mondo fatato, illudendomi e cazzeggiando anche un pò, finchè mi resterà un barlume di ironia a spingermi a comunicare.
Vi aspetto quindi sul blog. Se volete partecipare, come sempre lasciate un messaggio, altrimenti continuerò per la mia strada solitaria, cu c'è, c'è.
Ah, dimenticavo! I post che pubblicherò, parleranno prevalentemente d'arte e curiosità riguardanti il passato della nostra città. Ma i riferimenti al presente ci saranno sempre.
"E allora?" si chiederebbe qualcuno, "che ce ne frega?"
Nulla, rispondo io, una semplice coincidenza.
Il fatto è che ultimamente con la mia collega Ida L.P. abbiamo iniziato a lavorare proprio sul periodo post garibaldino, quello che coincide con l'Unità d'Italia.
"E allora?" si chiederebbe sempre il medesimo personaggio.
Allora il 2010 è forse per molti di noi una data di discrimine. Per me probabilmente coinciderà coll'interrompersi (momentaneo o definitivo, qui sait) del sodalizio con la collega Ida, per motivi non dipendenti dalla nostra volontà. Ho pensato quindi di aprire un blog, questa volta serio, che tributi un minimo di omaggio a questa strampalata signora di quasi 60 anni, che ha contribuito con il suo lavoro a far crescere molti alunni e in buona parte anche lo scrivente. Se non fosse anche per lei sarei ancora più grezzo e rozzo di quello che sono.
Il titolo del blog e il suo URL sono quindi evocativi: il primo mi ricorda il nome della mia collega (ma anche la disponibilità ad avere una mente sempre aperta e ricettiva, rivolta a fare il bene e non il male), mentre il secondo è un invito urlato a questa città a risollevarsi ad alzare la testa, visto che sta toccando dei livelli sempre più bassi.
Studiando la sua storia mi sono accorto che Palermo, come un essere vivente, ha avuto, nel corso della sua esistenza, momenti di gloria e splendore seguiti ad altri di disgrazia e decadenza. Cercando di capire come mai ciò sia potuto accadere, mi sono ritrovato a dover constatare amaramente che ogni volta che la città ha rialzato la testa lo ha fatto spesso grazie alla presenza di qualche personaggio esterno, venuto da fuori a "liberarci" (senza che poi la promessa sia stata però mantenuta). Abbiamo avuto sempre bisogno di qualcuno che ci desse la spinta buona per partire, salvo poi inglobarlo e fagocitarlo nel solito vizio nostrale che è fatto di dubbi, ignoranza, incertezze, diffidenza verso il cambiamento.
Oggi Palermo va sempre più giù, è una città morente, come morente mi appare un pò tutta la civiltà occidentale. Palermo, però, questa decadenza occidentale mi pare la sappia incarnare perfettamente soprattutto nel rifiuto oramai diffuso verso la condivisione di alcuni valori minimi comuni. Palermo, come l'occidente, ha da proporre, oggi, solo valori individuali, personali, riguardanti solo piccoli gruppi di persone. Non siamo mai stati forti in collettività, non è stata mai la nostra materia di studio. Eppure ricordo che dal muratore al professore universitario tutti si credesse in qualcosa di comune, una sorta di sostrato che era condiviso da tutti.
Non voglio essere nostalgico ma mi limito ad osservare come va la vita adesso. Certo bisognerà attrezzarsi, e in questo mi rivolgo ai nostri figli (un quarantenne oggi al mio posto scriverebbe forse "ai miei figli)" se vogliono, sopravvivere con decoro e libertà di azione e pensiero cosa che distingue uno schiavo da una persona libera. Bisognerà tirar fuori le unghia e dare di gomito: da soli però, senza aspettarsi nulla da nessuno. Da soli!
Io però sono abbastanza vissuto per poter desiderare di restare nel mio mondo fatato, illudendomi e cazzeggiando anche un pò, finchè mi resterà un barlume di ironia a spingermi a comunicare.
Vi aspetto quindi sul blog. Se volete partecipare, come sempre lasciate un messaggio, altrimenti continuerò per la mia strada solitaria, cu c'è, c'è.
Ah, dimenticavo! I post che pubblicherò, parleranno prevalentemente d'arte e curiosità riguardanti il passato della nostra città. Ma i riferimenti al presente ci saranno sempre.
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