L'histoire
L’oratoire de Saint Mercure se trouve dans le vieux quartier «Albergheria», là où s’écoulait le torrent «Kemonia».
Par le nom de St. Mercure à l'origine étaient désignés deux oratoires distincts dont l’entrée se trouvait dans la court actuelle de «San Giovanni degli Eremiti» (Saint Jean des Ermites).
Le premier oratoire remonte à l’an 1572, était dédié à la «Vierge du Désert» et avait été concédée par le Sénat Palermitain à un groupe de nobles qui y constituèrent la compagnie dédiée à la «Vierge du Désert» ou «de la Consolation».
Les confrères portaient un habit «turquin» (bleu foncé) et se proposaient d’assurer la «bonne mort» aux malades du Grand Hôpital du Palais Sclafani.
Au dessous de l’oratoire actuel se trouvait l’autre oratoire qui correspondait à la vieille grotte de St. Mercure, creusée par le torrent Kemonia, dans laquelle se trouvait aussi un puits d’eau à laquelle étaient attribuées des propriétés miraculeuses qui permettraient de guérir les malades. De cette légende avait été tirée la fonction de la Compagnie, c’est-à-dire le soin des malades.
Itinéraire d’art
La façade simple, déjà rénovée et reconstruite, fut réalisée en 1719 et, de nos jours, est occupée dans la partie supérieure par des maisons particulières.
Depuis l’antioratoire, qui garde encore son carrelage en faïence, on peut remarquer une très belle décoration qui contourne les deux petits portails donnant accès à la salle et qui encadre sur la voûte la fresque du dix-huitième siècle du Christ qui rend visite à St. Mercure en prison. Au dessus de chaque portail il y a deux «putti» montrant un bouclier sur lequel apparaît une sorte de petit dragon surmonté de la couronne de la Vierge de la Consolation. Il y a aussi des images anthropomorphes qui représentent Bacchus ayant sur la tête une couronne de lierre; on comprend par les détails que ces figures ne sont pas des simples citations du monde classique mais plutôt des réélaborations de thèmes baroques chers à Serpotta. La décoration de la salle est couverte d’une voûte qui était recouverte d’une fresque qui s’est récemment écroulée et a été en partie reconstitué sur un support en bois.
Les décors de la salle, dont le plan à été réalisé par l’architecte Paolo Amato, sont en stuc, concentré autour des fenêtres avec des putti joyeux. Ils présentent une bonne partie du répertoire du maître palermitain Giacomo Serpotta, à savoir la prédominance de putti joufflus et bouclés qui jouent grimpant sur les côtés des fenêtres et la présence de chérubins qui parlent entre eux, le tout animé d’un esprit ludique et joyeux. L’attribution à Serpotta se base sur des considérations d’ordre stylistique et sur la présence, sur une cartouche, de l’an de construction.
Sur les murs latéraux de la salle il y avait des sièges en bois décorés avec des illustrations zoomorphes qui remontaient à la fin du XVIIème siècle; attribués à Giovanni Calandre, ils ont été entièrement cambriolés. La contre-façade, par contre, conserve encore, encastré dans le mur, le siège en bois des Pères supérieurs remontant à la fin du XVIIème siècle tandis que la table en bois, attribuée elle aussi à Giovanni Calandre, a été récemment volée. Dans la partie supérieure on peut trouver une petite loge en bois, limitée par un balcon en fer battu doré, avec l'orgue encastré dans une paroi peinte en trompe-l’œil. Les putti de la contre-façade sont de l'époque qui suit, attribués à Procopio Serpotta.
Sur les murs latéraux de l’abside on aperçoit deux fresques: à gauche, la décapitation de Saint Mercure, à droite S. Mercure tuant le roi des barbares. Sur l'autel était placé le tableau qui représentait l'apparition à S. Mercure de la Vierge avec l'Enfant. Actuellement l’œuvre se trouve au musée diocésain de Palerme.
Un autre élément décoratif fondamental de l'oratoire est le carrelage figuré en faïence, de chromatisme intense, réalisé entre 1714 et 1715.
Les photos qui se réfèrent au texte ci-dessus se trouvent dans le post qui précède celui-ci
L’oratoire de Saint Mercure se trouve dans le vieux quartier «Albergheria», là où s’écoulait le torrent «Kemonia».
Par le nom de St. Mercure à l'origine étaient désignés deux oratoires distincts dont l’entrée se trouvait dans la court actuelle de «San Giovanni degli Eremiti» (Saint Jean des Ermites).
Le premier oratoire remonte à l’an 1572, était dédié à la «Vierge du Désert» et avait été concédée par le Sénat Palermitain à un groupe de nobles qui y constituèrent la compagnie dédiée à la «Vierge du Désert» ou «de la Consolation».
Les confrères portaient un habit «turquin» (bleu foncé) et se proposaient d’assurer la «bonne mort» aux malades du Grand Hôpital du Palais Sclafani.
Au dessous de l’oratoire actuel se trouvait l’autre oratoire qui correspondait à la vieille grotte de St. Mercure, creusée par le torrent Kemonia, dans laquelle se trouvait aussi un puits d’eau à laquelle étaient attribuées des propriétés miraculeuses qui permettraient de guérir les malades. De cette légende avait été tirée la fonction de la Compagnie, c’est-à-dire le soin des malades.
Itinéraire d’art
La façade simple, déjà rénovée et reconstruite, fut réalisée en 1719 et, de nos jours, est occupée dans la partie supérieure par des maisons particulières.
Depuis l’antioratoire, qui garde encore son carrelage en faïence, on peut remarquer une très belle décoration qui contourne les deux petits portails donnant accès à la salle et qui encadre sur la voûte la fresque du dix-huitième siècle du Christ qui rend visite à St. Mercure en prison. Au dessus de chaque portail il y a deux «putti» montrant un bouclier sur lequel apparaît une sorte de petit dragon surmonté de la couronne de la Vierge de la Consolation. Il y a aussi des images anthropomorphes qui représentent Bacchus ayant sur la tête une couronne de lierre; on comprend par les détails que ces figures ne sont pas des simples citations du monde classique mais plutôt des réélaborations de thèmes baroques chers à Serpotta. La décoration de la salle est couverte d’une voûte qui était recouverte d’une fresque qui s’est récemment écroulée et a été en partie reconstitué sur un support en bois.
Les décors de la salle, dont le plan à été réalisé par l’architecte Paolo Amato, sont en stuc, concentré autour des fenêtres avec des putti joyeux. Ils présentent une bonne partie du répertoire du maître palermitain Giacomo Serpotta, à savoir la prédominance de putti joufflus et bouclés qui jouent grimpant sur les côtés des fenêtres et la présence de chérubins qui parlent entre eux, le tout animé d’un esprit ludique et joyeux. L’attribution à Serpotta se base sur des considérations d’ordre stylistique et sur la présence, sur une cartouche, de l’an de construction.
Sur les murs latéraux de la salle il y avait des sièges en bois décorés avec des illustrations zoomorphes qui remontaient à la fin du XVIIème siècle; attribués à Giovanni Calandre, ils ont été entièrement cambriolés. La contre-façade, par contre, conserve encore, encastré dans le mur, le siège en bois des Pères supérieurs remontant à la fin du XVIIème siècle tandis que la table en bois, attribuée elle aussi à Giovanni Calandre, a été récemment volée. Dans la partie supérieure on peut trouver une petite loge en bois, limitée par un balcon en fer battu doré, avec l'orgue encastré dans une paroi peinte en trompe-l’œil. Les putti de la contre-façade sont de l'époque qui suit, attribués à Procopio Serpotta.
Sur les murs latéraux de l’abside on aperçoit deux fresques: à gauche, la décapitation de Saint Mercure, à droite S. Mercure tuant le roi des barbares. Sur l'autel était placé le tableau qui représentait l'apparition à S. Mercure de la Vierge avec l'Enfant. Actuellement l’œuvre se trouve au musée diocésain de Palerme.
Un autre élément décoratif fondamental de l'oratoire est le carrelage figuré en faïence, de chromatisme intense, réalisé entre 1714 et 1715.
Les photos qui se réfèrent au texte ci-dessus se trouvent dans le post qui précède celui-ci
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